samedi 30 avril 2016

Bâtons à rompre. I/V




I
Je t’appelle et tu me rendras des mensonges, oiseau qui ensorcelle, cœur compté et bouche ouverte, d’un revenant à une ombre incertaine, cœur démonté et chose simple, de rire, de douceur et d’incompréhension, je t’appelle et tu me rendras quelques erreurs et tu donneras des paroles certaines, cœur déposé, saison sans crainte, amusement et réflexion, tu agis et je cherche et tous ils trouvent et nous sommes à dire et à faire une chose pour une autre et toute autre chose pour tout autre.
05 Août 2015.

vendredi 29 avril 2016

Carrefour. Carrefour ? V/V



V

Tout est mêlé et chante, le retour, lorsque l’enfant revient d’un long voyage, je t’appelle, absent, je suis perdu et au coin, la vie abandonne, une éternité pour ne plus rien voir et oublier le monde, tout s’éloigne, tout repart et la mer et les jours, pays de souffrance et d’abandon allons, allons, et plus, et vite, un regard en avant, tout chante, 

tu es perdu et tu commences, tu es un voleur et tu triches, paysan perdu et compagnon de misère, tu dors encore et tu suivras ton chemin.

04 Août 2015.  

jeudi 28 avril 2016

Carrefour. Carrefour ? IV/V



IV

Tout est en mélange, le froid à venir, la chaleur et la pluie, il y a tout et tout encore, des corps allongés au chemin, des yeux perdus dans l’ombre et des oiseaux, le cœur en fête, cœur amoureux, charmante chose, saison perdue, paysan trouvé, je te cherche et je t’appelle où donc es-tu, absent, 

tout au temps console, le souffle, la saison, les jours rompus et les souvenirs, tout en cascade, tout en appels, tout à venir et tout froissé, herbe foulée, corps alangui et main molle sur le coude et sur le genoux, pays perdu, tout on trouve, une éternité, des figures, du temps perdu, des images, de la tourmente et du froid, de la chaleur.

04 Août 2015.

mercredi 27 avril 2016

Carrefour. Carrefour ? III/V


III

Toute confusion, toute parole, tout secret, tu cherches et tu trouves des enfants perdus, sans parents, sans ancêtres, un trouble, un inconnu et tout encore cela pénètre et fait trembler, jambes hautes et cœurs serrés tu viens et tu retiens, petit, petit, tu tournes et tu deviens un inconnu et tout semblable et tel encore au vent, au vent, 

à l’aube la nuit se meurt, il faut entendre et comprendre, un avenir couché dans le fossé et des trous, et du bois et un feu pour les jours froids, temps suspendu, petite plainte, petit soldat couché au bord, et avant, sans importance, le temps viendra et il fera.  
04 Août 2015.

mardi 26 avril 2016

Carrefour. Carrefour ? II/V

 

II

Dans la montée, il faut changer encore une fois, paysan perdu, perdu et retrouvé, du rien au rien du temps, sans cesse, toute éternité éternellement te compose, tu vas, tu viens et tu présentes les cailloux, les herbes sèches, les fleurs fanées, tout ce qui a cessé et tous nos pauvres morts de l’été, du temps chaud, pierres en équilibre, tout déposé et tout brandi,

je pose au sol mes armes, mes drapeaux et je plante là-haut ma flamme, soldat, soldat, tu épouvantes, et où es-tu, je te cherche, tu ne réponds et tout au tout pénètre. 

04 Août 2015.

lundi 25 avril 2016

Carrefour. Carrefour ? I/V




I

Alors je te retrouve, paysan perdu, en fuite, sous le sable, il y a des files de liens sombres, une espérance et du renouveau, tout s’agite et tu reviens, paysan retrouvé, joie tranquille et précision, on habite, on débite, on enjambe et je te cherche, et tu me trouves sans cesse, en haut, en bas. 

04 Août 2015.

dimanche 24 avril 2016

Carrefour. Sans point. V/V

  


V


Un temps, ma vie et mes pas sont posés pour les tiens, regard de tout puissant et fraicheur d’aventure, tu relances et reviens plus fort, cœur amoureux.


04 Août 2015.  

samedi 23 avril 2016

Carrefour. Sans point. IV/V





IV


Tu avances et je suis, et je suis en partance, toujours derrière, et je relance ton allure et ton pas, et je te dis au plus beau, bien nous sommes, question posée sans point et langue sans détour, je crois que je te veux, ta force est posée pour l’aventure, un temps, des cailloux, des idées de partage et tu finis toujours par porter à ma vie ton cœur en déraison,


et tu m’oublies à chaque carrefour, pourtant les interrogations sans points, qui sera le premier, qui sera le dernier et de quel temps vivrons-nous, c’est une histoire sans craintes, tu divagues, tu poses pour moi chaque jour le soleil dans le ciel. 

04 Août 2015.

vendredi 22 avril 2016

Carrefour. Sans point. III/V

  


III

Tend la main et regarde, les ombres ont fondu, le ciel est bleu d’azur, tu divagues et cherches sans cesse des abris pour les tiens, les enfants à venir et pose la question, interroge qui sera le premier, qui sera le dernier, et mort et vif, les enfants à venir et les interrogations, sans point, 

où est le ciel tremblant, où sont nos heureux jours, tu renais, et joyeux tu relances le train et le destin, on marche, on avance et tout au loin les yeux perdus, je suis seul à un carrefour, les jambes désolées, le cœur en amertume, suis-je seul à poser les interrogations sans point.  

04 Août 2015.

jeudi 21 avril 2016

Carrefour. Sans point. II/V



II

Le temps est à compter, pour nous tout est mesuré, une question posée sans point, un avenir heureux encore, je te crois, je te veux, tu poses toujours trop fort ton bras sur moi, toute force est posée au revers et c’est à la ceinture que tout se dénouerait, une illusion une aventure, tu cries, j’écoute et je ne m’effraie plus, ni de rien, ni de toi, la déraison est envahissante, tu parles, tu brandis et le poing et le temps, 

et tout tu abandonnes et en tout tu avances une forêt de noms, un étang de cailloux et de cendres posé, temps suspendu, de bonheur tu environnes et ne rate jamais ta cible, ni mon cœur, œil jaloux, voix qui tremble, tu écartes et je respire mieux et je suis sur ton fond. 

04 Août 2015.

mercredi 20 avril 2016

Carrefour. Sans point. I/V




I

Je te dis, bien, et pose tes questions, et donne du remord aux plus forts, aux plus beaux, une affaire de rien, une affaire pour tout, pour te dire, bien, nous y sommes, à la raison, à la déraison et qui partirai en premier, question posée sans point, une interrogation, au sacrifice, cœur amoureux et langue sans détour, tu me perds et je te gagne à chaque carrefour, 

un air, une chanson et interroge qui sera le premier, qui sera le dernier, est-tu la préférence, est-tu le moindre mal, en avant si on regarde, on compte un peu plus, on soutient le regard. 

04 Août 2015.