mercredi 3 août 2016

Sans un caillou. IV/VII (Jour tordu.)


 IV

Je dors, je tords et je redoute, enfance immaculée, souvenir toujours sur une marche seule, sur un souvenir seul.

Il pose le pied, et allonge, un doigt pour l’autre, une folle sensation, une véritable ivresse et tout, tourne sur soi-même, fil posé, jour tordu, jour détendu.

Une chose pour l’autre, un regard posé là, une seule vie pour tout comprendre, le temps entre deux larmes, les paupières battent. 

18 Août 2015.

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