2
Et
pensons et suivons, au sol un reste de nature, un repas sans saveur, enfance
volée et corps, tout est noyé, dans les grilles, sur le sable. Corps retenu, mains
enlacées, je penche et tire un bord pour l’autre.
Des
âmes, des cerceaux et de l’or en paillettes, tourne et retourne et dépose au
bord, chercheur cherchant et déjà savant. Petit pied et mains tendues sur le
bord, dans l’eau à demi.
Une
part de vie, au bord, sur le bord, une certitude, je te vois et tu serais si
seul, tranquille, abandonné. Sans joie, un corps posé et bien des âmes à la
dérive, je tourne, j’accepte, je tends et j’arrache si, si encore.
11 Juillet 2016.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire