mardi 20 septembre 2016

Ô, vous qui étiez. I (4/5)


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Un temps, on ne croit, on trace une ligne, bâton léger, bourdon subtil, il effleure, tient tout au doigt. Fragile corps posé au sable, un berceau, une part de vie, une fermeture.

Un verre cassé, des erreurs, du doigt tout tient encore, monde immobile, fleurs fanées, tourne et te tient. Tu cherches et tu sais, cherchant, obsédé, tranquille, ô, vous qui étiez. 

Ce chemin, cette rive, âmes oubliées, des fleurs sous un miroir, des chants, insectes et oiseaux, temps revenu, saveur perdue au bord et dans le vide, les ongles dans le sable.  

11 Juillet 2016.

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