vendredi 7 octobre 2016

Aux yeux, au cœur. VII et VIII/XI

VII
Je te perds, corps noyé, au sable, vent assoupi, cœur en cendres, temps de raison, et tout au renoncement, un peu encore, les voiles flottent, rien ne donne, ni armes, ni bannières, flamme de vent sur l’horizon, je tourne et je retrouve la fureur et les grains, jetés du bout des doigts, figure effrayée de vertige.
 
VIII
Sans mélange corps de bois peint, fil rouge au câble étendu, la plage, les corps tremblent, les pieds au sol tout tracent, je descends pour l’aventure, le temps perdu, aux vagues, au sable, un peu aux yeux, beaucoup au cœur, ciel de saison et vagues sûres, tout tremble et se déploie, cœur tenu à vive allure.

14 Juillet 2016.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire