mercredi 30 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 8/11

Le cœur, les dents, les âmes fortes, gens trop serrés, cœurs enlacés, un ruban, une trame toute, je pense, je pense, et je sais bien pourquoi, le pourquoi de la raison, du pensé et pour prendre, pour entendre, pour reprendre, une saison de cœurs noués. 

21 Juillet 2016.

mardi 29 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 7/11


Et trois, et trois et plus encore, au bord des yeux, au fond du cœur, ce tout tremble et s’agite, je te fais, je te tiens, je te veux et je donne, je donne et je sais bien pourquoi, au fond, au fond, tout est absent. 

21 Juillet 2016.

lundi 28 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 6/11


Tu vis, tu viens et je te tiens encore, cœur noyé et regard perdu, tout perce sous le ciel, sous la peau le cœur, bat, il bat et tu sais bien pourquoi et tu le sais et tu reviens, tout dit oui, le cœur bouge au fond, au fond, noyé, perdu, péri en mer, tout à prendre, à entendre, à reprendre.

21 Juillet 2016.

dimanche 27 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 5/11


Qu’en faire, que prendre, qu’entendre et que reprendre, dans l’escalier tout tourne et redescend, je tiens, tu viens et tu t’absentes et toujours, en absence, tu existes, et je m’aventure, tenu, venu, parti et comme péri sur la mer, noyé aux flots assemblés, courroie de cuir et cœur ouvert, le bateau coule, la mer se noie. 

21 Juillet 2016.

samedi 26 novembre 2016

Fidel.

 


Malgré tout.

Prendre, entendre, reprendre. 4/11


La gorge pleine et la voix tendre, finir, tenir et compatir, une ronde, on parle franchement, des yeux tenus, à prendre, à entendre, à reprendre, reprends, reprends, et donne aussi ton pardon, et donne aussi ta confiance, sur le pied si tendre, un œil ouvert et une blessure toujours, toujours, ardente. 

21 Juillet 2016.

vendredi 25 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 3/11

Tu n’y vois rien, ni goutte, ni trouble, ni fureur, un brouillon, un creux, un creux, une amertume, jambe de pierre et jambe de bois, tu pardonnes et tu vis ta chance, œil ajouré et porte ouverte, tu joins sur le côté, les yeux ouverts, des bêtes mortes, au fossé, au ruisseau, cœur de stupeur et main encore ardente, tout brûle sur ces cailloux.

21 Juillet 2016.

jeudi 24 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 2/11

Aux genoux la force, tout est à craindre, sans voir, sans choisir, dire, et à chaque mot, à chaque pas, les yeux se ferment et la voix tremble, tremblera-elle au ciel nouveau, serions-nous plus nombreux pour tout prendre, pour tout entendre, et tout reprendre.  

21 Juillet 2016.

mercredi 23 novembre 2016

Prendre, entendre, reprendre. 1/11


Prendre, entendre, reprendre, un moment d’éternité, tout tendu,  tout tient, tout vient, il vient, il est tout aussi tendu, et sur les genoux, et sur la certitude, il ne se trompe pas celui qui pardonne, dis-tu, dit-on, dans l’espérance des derniers jours, sur la vie, sur les murs, sur le devant, dans les paniers, tu croises et engranges, je fonds, tu fonds, tu pardonnes et tu vis un peu de liberté. 


21 Juillet 2016.

mardi 22 novembre 2016

Garanti de liberté.

I


Epuisé, éprouvé, quel effort, un fardeau, tu te bouscules et tu avances. Chargé de fleurs et, tu avances et tu croises, sous les ombrages, bois épais et cercle aimable, tout de galanterie, et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée, tu cherches et tu agites, encore un instant.


Et pour toujours, un moment, dernière image et courroie, tu scelles une éternité, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu iras toujours par les monts et les bois, éternité consentie, tu traces et relèves de l’aventure, il te faut dire encore un peu plus de liberté et aussi, aussi, du courage, tu avances et tournes bien. 


Tu te retrouves, toujours à la surface des choses, des genres et des mots, sur le flot des eaux assemblées, temps permis, temps prévu, tu affrontes seul le calme de l’infinie clarté, tu montes et tout te revient, les armes et les lois, les bannières et le souffle sans fin, sans fin, tu cherches et tu te vois, fleuve perdu. 


II


Surface pleine, un chant, un chant, encore des évidences et des images, miroir sans tain, surface blanche, peuple écrasé et devant la place, un cœur éloigné, le regard tourné tu viens, tu ploies et tout en tout tu lances, cœur emporté, tout enfin tout, encore au-devant et sur tout au lointain, et sans tout.


Une éraflure, le cœur meurtri et visage calme, la bouche fermée, oh, oh, oh, toi, non, non, non, sans fermeture et en surface devant les arbres, et pour toujours, dans un abri de roches et de mousses, le cœur pour oublier les joies et les plaisirs, l’abandon, la chaleur est immense, tu tournes encore sur toi-même. 


Batelier malheureux, marcheur embarrassé, étranger au regard fixe, dans la plus grande évidence et dans le plus, sans remontrance divise-toi et boucle les yeux, sur le dos, sur les murs, sur le dernier visage, encore un instant, un regard fixe et fixement je pénètre l’éternité, sur le devant sur la montée, au lointain.



III


Je te porte, je te parle et je te trouve, tu es ici et d’ici tu tournes et recommences, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu devines et je te pense lointain venu, calme, déplacé de la tourmente vers le refrain, la vie avancée, perdue, errante et sur le chemin même, dans les souffrances et les lois, tu portes.


Encore les mots et toutes leurs évidences, le soleil tenu, le cœur déplacé sur le devant, tu poses et signes, signal signé, cœur démonté, oiseau sauvage, tu signes les dernières volontés, la vie avancée, le calme retrouvé, les yeux ouverts et tout ici, d’ici, presque prêts pour ici sacrifier le repos et le calme. 


Les yeux ouverts et plus encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu chantes et tu trouves toujours ici, d’ici une clef, serrure à point fermée et porte ouverte, pour toujours, épuisé, éprouvé, garanti de liberté, un effort un fardeau, tu te bouscules et tu avances chargé de fleurs et en compagnie tu avances et croises.


Et le reste


Sous les ombrages, bois épais et cercle aimable, tout de galanterie et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée, tu cherches et tu agites, un chant, un chant encore, des évidences et des images, batelier malheureux, marcheur embarrassé, jardinier malhabile, tu erres et tu cherches encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, pénètres-tu toujours l’éternité. 


19 Juillet 2016.

lundi 21 novembre 2016

Tout ce tout.


Le long, le long du quai et des oiseaux et du vent et de la toile, tout ce tout au-devant, sans la gloire, sans le panache, et pour, aussi et encore, dire inutilement l’inverse, j’entre dans l’eau, entrez et voyez, il faut aussi assembler, les eaux, les courroies, tout est architecture, et aux cœurs effrayés, 
 
à la vie prolongée, j’entends, je vois, j’entends et ce monde nous effarouche, un cœur immortel, sa présence cruelle et en sourire, tout est semblable, tout est inadapté, inconséquent, la joue tendue, j’enclenche et je sers aux autres un visage, joue tendue et droite et gauche, et main droite ignorant 

la main gauche, en souvenir, en souvenir, du partage et des bienfaits, tout parle ici, et tout ce tout, et tout ce tout et encore un peu plus, étrange et étrangement, je cherche et je vois, allons, allons, tournez la tête, cheveux perdus, et bouche amère, une vendange, un ciel meurtri, et tout ce tout tourne,

et tout ce tout est enclenché, une mécanique sur du sable, des grains d’ivoire et de poussière, mécaniquement tout ce tout est au partage, signe signé, tout ce tout, en avant, on court encore, entre les nuages, la saison perdue, le ciel abimé, tu joins ainsi le calme et la froidure, une ferveur secrète, 

chantez et chantez, défendez-vous pères inutiles, tordez le pied, criez au vent, et tout ce tout en nous, à réjouir, et réjouir, donner pour la reprise et pour finir l’heure, le ciel tordu, la bouche amère, tu es venu, tu es parti et tout ce tout, il reste à dire, chercheur, cherchant, en parole tu recommences, 

tu cherches, tu agis et tu découpes, la vie en pièces, et, tout ce tout est à rendre encore, un vent d’espérance au souffle perdu, un jalon tu jalonnes, pour voir loin, pour tout ce tout entendre, finissons là, entrons encore, il est demain, il est plus tard, il est déjà et encore, l’heure, du temps l’heure sombre

à avaler, des cœurs brûlés à rendre, des pères inutiles et tout ce tout encore à pleurer sur la rive, sur les quais, fenêtre ouverte et libre enfin, enfin, libre et tout ce tout est ouvert sur la brise et le silence, souffle perdu et grains de sable, mécanique au sol et grains, tout est en coin, sur le devant, ils se battront,

tout ira à l’ombre du champ ravagé, les cœurs déchirés d’encre amère, sur le papier, dans l’escalier, tout est colère, un jour, un jour encore pour tenir, tenir, et comprendre, on a compris, les heures sombres, aux matins étrangement la lumière tourne, le ciel est couché, et tout ce tout est aux cœurs,

et sinistre encore, et tout ce tout affirme, et tout ce tout retient, on donnera du temps et des cailloux, des regrets, ces pères sont inutiles, ils tournent, ils nous abandonnent, le cœur épuisé, la bouche amère, tout ce tout tient et coule, les eaux assemblées, les mâts noués, au naufrage, le cuir des courroies, 

on cherche et on étale au soleil les raisons, les causes, la vie, les preuves, j’entends, je vois, j’entends et de ce monde qui nous effarouche, défendez-nous pères inutiles, tordez le pied, criez au vent, tout ce tout en nous, un cœur immortel, une présence cruelle et un sourire, tout est semblable, tout ce tout parle ici. 

19 Juillet 2016.

dimanche 20 novembre 2016

Garanti de liberté. et le reste./III et le reste.

Et le reste


Sous les ombrages, bois épais et cercle aimable, tout de galanterie et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée, tu cherches et tu agites, un chant, un chant encore, des évidences et des images, batelier malheureux, marcheur embarrassé, jardinier malhabile, tu erres et tu cherches encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, pénètres-tu toujours l’éternité. 


19 Juillet 2016.

samedi 19 novembre 2016

Garanti de liberté. III/III et le reste.


III


Je te porte, je te parle et je te trouve, tu es ici et d’ici tu tournes et recommences, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu devines et je te pense lointain venu, calme, déplacé de la tourmente vers le refrain, la vie avancée, perdue, errante et sur le chemin même, dans les souffrances et les lois, tu portes.


Encore les mots et toutes leurs évidences, le soleil tenu, le cœur déplacé sur le devant, tu poses et signes, signal signé, cœur démonté, oiseau sauvage, tu signes les dernières volontés, la vie avancée, le calme retrouvé, les yeux ouverts et tout ici, d’ici, presque prêts pour ici sacrifier le repos et le calme.


Les yeux ouverts et plus encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu chantes et tu trouves toujours ici, d’ici une clef, serrure à point fermée et porte ouverte, pour toujours, épuisé, éprouvé, garanti de liberté, un effort, un fardeau, tu te bouscules et tu avances chargé de fleurs et en compagnie tu avances et croises.  

19 Juillet 2016.

vendredi 18 novembre 2016

Garanti de liberté. II/III et le reste.



II


Surface pleine, un chant, un chant, encore des évidences et des images, miroir sans tain, surface blanche, peuple écrasé et devant la place, un cœur éloigné, le regard tourné tu viens, tu ploies et tout en tout tu lances, cœur emporté, tout enfin tout, encore au-devant et sur tout au lointain, et sans tout.


Une éraflure, le cœur meurtri et visage calme, la bouche fermée, oh, oh, oh, toi, non, non, non, sans fermeture et en surface devant les arbres, et pour toujours, dans un abri de roches et de mousses, le cœur pour oublier les joies et les plaisirs, l’abandon, la chaleur est immense, tu tournes encore sur toi-même. 


Batelier malheureux, marcheur embarrassé, étranger au regard fixe, dans la plus grande évidence et dans le plus, sans remontrance divise-toi et boucle les yeux, sur le dos, sur les murs, sur le dernier visage, encore un instant, un regard fixe et fixement je pénètre l’éternité, sur le devant sur la montée, au lointain. 

19 Juillet 2016.