vendredi 30 septembre 2016

Et d’un bond. II/V

 II


Tu cherches un incendie et ne trouves rien.


Sarcasmes et hoquets, sur le devant tout tourne et le cœur oublié tu avances. 


Nous y venons, et sur le sable, surgit, il est abandonné, surgit, traces de pieds insensibles, sans attaches, sans réponses. 


Tu poses et tu charmes, pied léger et serrure de flamme, tu cherches au bord du temps, le fil, et tout se tient, une erreur, un cerceau, bannière, drapeau de larmes et de feu. 


Et je te cherche, ô, nuit, il se pourrait, et dire, et faire, et attendre.

13 Juillet 2016.

jeudi 29 septembre 2016

Et d’un bond. I/V



I


On retourne, on pense, un mot encore, encore. 


On se lance en tremblant, au présent, d’un bond du tertre, la joie en présence, d’un bond, infiniment, tout est bu, la grâce et son commentaire.


Un pied levé, tout bondissant en champ clos la fureur est contenue, un élan, de l’ardeur, des forces éclatantes, tout chante au ciel. 


Tout est clos, tout est donné, les parfums, une serrure, une chemise en flamme, drapeau perdu. 


Gorge ouverte, éclatez, éclatez, et tout murmure sous les buissons, éclatez. 

13 Juillet 2016.

mercredi 28 septembre 2016

Ô, vous qui étiez. II, 3/3

3

Tout a marché, tout est saisi, les yeux, le cœur tout encore aux évidences, ô, vous qui étiez, au loin, au loin, en terre abandonnée, on tourne, on supplie, allongez-vous, détendez, il faut arriver et tourner sur le sol et sous les pieds le gravier glisse, 

il reste au sol un arc, tout tourne et je commence, visage tordu et peau sous le soleil, il y entre et il sort sous les feuilles et dans la volupté, un œil ouvert, les lèvres disjointes, tu termines déjà le voyage des morts, 

tout encore te retiens et tu penses, ô, vous qui étiez, il faut, il faut étendre au sol, une fois encore penser l’achèvement, je respire et je tiens et tout au tout me désigne, visage sans couleur, sueur claire je recommence et je t’appelle et tu reviens un jour encore, un éclair tourné. 

Un visage dans l’attente, je tourne et je devine, ils sont loin, tout encore et tout ensuite, je fermerai les portes et les yeux, visage abandonné, douleur éteinte sur le sentier, je te noierai et j’écouterai encore ta plainte, tout est sûr et j’avance et vous étiez nombreux et en partance. 

12 Juillet 2016.


mardi 27 septembre 2016

Ô, vous qui étiez. II, 2/3


2


Dans la sûreté étrange du monde, tu avances et je te vois, qui fut et vous qui étiez, nous sommes, vous fûtes, et tout encore avance sans trembler, cœur ébloui et retour, au-devant tout est en sécurité je te tiens, je te vois,

tout achève et avance, sans un désir, sans une goutte, l’eau est à voir toute et toute entendue, du chemin, du chemin, de l’éclat en écho, en écho sur le reste, tout est étrangement concentré et rendu, au lointain, au couchant, dans le sentiment, tout étrangement se pose et se contient, 

tu retournes et tu te vois au bord des routes, chanson perdue, cœur élancé tout tourne et tu reviens du plus long des voyages, cœur enchaîné, tout en entier sur le devant, dans la vie même, dans le devoir tu tournes et préviens, il faut, il faut tout dire et tout reprendre, le devoir, le temps, tout est tourné et tout contient, il faut dire et reprendre, l’espoir. 

Tout coule d’un doigt à l’autre, la vie échappe et je m’incline au-devant, au-devant, les grands sauvages ont disparu, il reste, il reste une illusion, une évidence, un souvenir, j’y étais, j’y fus.

12 Juillet 2016.

lundi 26 septembre 2016

Ô, vous qui étiez. II, 1/3



1

J’entends sur le sommeil une étrange, étrange certitude, une sensation, blême et infinie certitude, tu tiens, tu tiens et une ancre aux autres te retient, tu navigues et avances à vue, 

sans rien tu avances, sans terme, sans trembler, tu ignores et tout te tient, tout est immense, au-devant un écho éternel et froid, immense cœur rouge et bloc de glace, au fond on décharge et tout encore tombe, au sol, au sol encore, avance et contiens toi, et tourne,

recommence, on achève et on tient les yeux ouverts, la vie en avance dans l’escalier, enfin, enfin, je respire, tu avances et je tiens une figure, encore beau visage, beau visage cœur amoureux et joie tendue, tu tournes et retournes et on couperait encore au jardin les herbes suspendues. 

Les yeux ouverts tu ranges, tu entends et tout au cœur se brise et te condamne, figure à revoir, chanson pour le devant au sol, au sol. 

12 Juillet 2016.

dimanche 25 septembre 2016

Et tu me.





I


Sans y penser, entendre dire, et tout comprendre, le mal relevé, le bien déposé, et tout, un lien pour unir et combler. 


Des notes trop perchées, des caves, des greniers, le plus grand des commentaires, un mot plus un, plus un, plus un, une armée, une figure pour la saison et pour l’année, tout à tenir, tout à vouloir.


Une lame au mur, une arme pour les embuscades, et tout en cachette, et tout en reconnaissance, des sanglots, des histoires tout en long, tout en train, un tas, une impossible chose. 


II


Le rêve et la quête, des accidents nombreux et graves, tout est profond et pesant, les mains, les pieds, les bras, pour enlacer. 


La bouche est grande et bien ouverte, une saison de poison, vide, de roc penché, tout tombe et tout chancelle. 


La main, le pied, les bagues aux doigts, tout est jeté, tout est permis, je te prends, je te laisse et tout encore, bien uni au ciel et aux étoiles, je scintille et tu brilles et tu te rends. 


III


Encore, au pied du plus souverain, une pantoufle, et de verre et de cuir, matière personnelle et front couvert de sel, je t’appelle et j’implore, un grand et beau chant. 


Et tout ensemble du jour aux carreaux et des mains grandes, pleines, je me suis égaré, j’ai couru et tu sautes. 


D’une pierre à l’autre, et tout te cherche, et tout est à ta trace, bien déposé, mal relevé, des clous tenus et joints.



IV


Planche posée, un effort sans suite, je tourne et je me noie, et je songe encore, tout est dans l’avenir, j’ignore, je n’imagine pas une image et plus, une autre. 


Tout doit tenir et tout vient du futur, du néant, des suites et de la logique. 


Tenue ferme et bien serrée, je t’appelle, rends-moi, rends-moi, du temps et des histoires et la vérité sûre et la beauté sans taches, je suis, je viens, je songe et je commence.


V

Les animaux sortent au pré, en pays les enfants courent, derrière, tu es venu, et tu regardes la vie qui roule. 


Le sol penche, un grand et beau chant, des enfants naissent sur la table, planche essuyée, et d’un revers de manche. 


La lèvre est venue, je marche, je marche et tu m’apaises, je suis venu et je vois, tout est encore à venir, j’avance. 


VI


Je vois la vie essuyée, le col bien en place, et pour naitre et pour donner des paroles, tous ignorent.


Du froid, du temps, des écoliers courent les escaliers, en rampe et en montée.


Un cœur se distance, quand reverrai-je, hélas, on le dit, la rampe, la montée, le cœur essoufflé, la course, la cave au grenier, des racines aux branches, on berce, on berce.



VII


Et tout est étonné et tout revient, je suis en place, et à la trace et au panier, je figure et tu imagines, pierre posée, cœur oublié, tu cours, tu vas et je respire.

A la rue, sauvage, course le mal relevé, le bien déposé, je te cherche et tu me trouves et sans lien et sans tenir, tout en cachette. 


Mains ouvertes, étoile, tu scintilles, souverain couvert de sel, tout, ensemble, l’avenir et l’histoire, tu es venu du plus loin, du plus beau et tu t’apaises, cœur essoufflé, tu t’apaises, cœur oublié, je te cherche et tu me trouves.


22 Août 2015.

Une belle résonance: ici 300+4

samedi 24 septembre 2016

Couronné et d’or.

I

Allons encore, tournons, tout tremble au reposoir, une procession et un engagement, aujourd’hui, librement, tout te donne, la couronne et l’or du temps, tout suspendu, on adore, on prend une évidence pour une autre et les enfants, en grâce, souhaitent l’avenir. 

II

Oh et combien étaient-ils, capitaines et chanteurs, troupe cruelle, un souvenir et du charme, ta volonté prends, prends et tout je te donne, tu observes et grandis en avenir, tout pour le partage. 

Encore, en avant des images et des voix, tu pars, tu donnes, des soleils et des cailloux tournent, envolez-vous et faites, tout a disparu. 

Les mois, les saisons, fil à fil, sol à sol, les fruits poids pour poids, entente pour entente, partage en avance, partage et coupe une part, une part et tout au plus, tout doit pencher et tout doit disparaitre. 

III

Je sais, je sais, la folie qui nous guette et le poids précis, tout est au gramme, tout est à la larme, et tout au neuf, il fut bien un temps et il fut bien une personne pour tout tenir et tout abandonner.

Tout au reposoir, à renaître, pour dire, donner des images, en cercle l’eau descend, tout est enfoncé, ô, joie et profondeur, volonté, tout avance d’un jour à l’autre, d’une marche à un passage, tout doit voler et tout disparait j’en suis encore.

IV

Beaux gestes, beaux plaisirs, à respirer, à donner, sans douleur. 

Vague après vague, l’avenir, une voix est absente, on demande, la volonté et le partage, tout est à venir.

Le ciel tombe, cailloux et nuages, un vol, une saison à gagner, à mordre, le grain et la paille, silence, silence, tout crie, ensemble au ciel arrache une larme, ils sont en avenir, ils sont en sentiments.

V

La vie à commencer, les yeux tournent, eau, tout se noiera.

La roue tourne, vie avancée, chaque mot se précipite, tout sentez, et entendez, la vie lance, ponts suspendus sur des eaux claires, ponts retenus sur des eaux. 

Câbles tirés, ponts suspendus, au reposoir, la procession et l’engagement aujourd’hui donnent la couronne et l’or, temps suspendu, on adore, envolez-vous, tout doit voler,

19 Août 2015.