vendredi 31 mars 2017

Exil, le retour. I, 2/9

Et de l’automne, nos vies sont approchées et je retrouve un air ancien, combien, combien de jours et d’heures, tout au ciel, tout aux jours, tout est fécond et recommence sans lasser, et plus encore de jours et de nuits à régler, on songe, on rêve, on se souvient des jours, des nuits réglés, ils parlent. 

01 Août 2016.

jeudi 30 mars 2017

Exil, le retour. I, 1/9



Au fond, on tangue, tout agité, paré, paré de fleurs et d’ors, et soyons, jurons, de rester, au fond, au fond, il y a des rameaux et des images tout au-devant, sans rien annoncer, seulement l’amour de frères : tu viens et je te retiens, tu es posé au creux de mes nuages et tu t’envoles, pensée des morts. 

01 Août 2016.

mardi 28 mars 2017

Soleil haut. 9/9

La main trace, baguette de commandement, des signes sur le sable, soleil caché, silence remuant, tu te donnes et tu obliges le nom des choses et le jugement, tu fermes les yeux et d’autres se détournent, tu respires, cœur de linge et de feuilles, branches cassées, tronc dénoué, arbres, tout tient et respire. 
La vie, la mort, les choses étranges et le silence, tout passe et disparait enfin, enfin prophète, et cœur content, tu te diriges et tu te rassures, la route est droite et le soleil bien haut.   
01 Août 2016.

lundi 27 mars 2017

Soleil haut. 8/9

Mais seul, si seul tu restes et tu refuses, soleil croisé, cœur innocent, sans armes et sans voilures, tu retiens au soleil une armée de défauts, tu nommes et tu sers les erreurs, les blessures et parles à toi et à tout, ce tout qui cherche et qui rassure, cœur foisonnant, bouche ouverte, le son circule, circule.

01 Août 2016.

dimanche 26 mars 2017

Soleil haut. 7/9

Nouvellement, bois flotté, tu te retiens et tu charries le poids du monde, tout éclatant, tout commençant, sans vague et sans ramures tu vogues et tout ce tout te tient et te compose, au vent, au frais, à l’infinie douceur, au charme, sur les yeux renouvellent, tu observes, tu les nommes erreurs, drames. 

01 Août 2016.

samedi 25 mars 2017

Soleil haut. 6/9

Oh, tout atteindre, oh tout revoir et dire et entendre, et sonnent les cloches et tintent doucement et au fond du cœur, au détour, le métal noir éternellement sonne la solitude et l’attente, dans ce monde, dans cette main, tout respire et se tient, et je vois, et je mêle, de tout ici je porte alliance.

01 Août 2016.

vendredi 24 mars 2017

Soleil haut. 5/9

Au calme abandonne, signe une alliance nouvelle, l’éternité est bien proche, les animaux tournent dans l’enclos, ils font un pas et cent suite, et retournent au bâton planté, au loin résonne le bourdon, église et pèlerinage, rien ne part, rien ne vient, tout est mêlé, plus rien en ce monde ne parle de liberté. 

01 Août 2016.

jeudi 23 mars 2017

Soleil haut. 4/9

Tu ne trouves ni mots, ni raisons, le cœur palpite, tu en es au recommencement, tout te figures et tu respires, cœur troublé, tu chantes, chaque mot se dit, chaque phrase est reconnue, tu tiens en main, au cœur le bois pour ordonner, pour tracer et reprendre, dire et redire le bien, le beau.
 
01 Août 2016.

mercredi 22 mars 2017

Soleil haut. 3/9

Tiens-tu une baguette de source et de commandement, branches nouées, les yeux au vent, un air plus vif, une réponse moins amère, tu regardes et ne maudis plus, ils sont trouvés et tu les abandonnes, comment le poing fermé et dur et fort sur le bois, sur les troncs, les yeux cherchent les insectes. 

01 Août 2016.

mardi 21 mars 2017

Soleil haut. 2/9

Pieds meurtris encore, encore tu passes, bien au-dessus, bien en haut de la souffrance, cœur divisé et solitude retrouvée des écorces et du grain aux mains, les insectes tremblent et soufflent, soleil croisé, chemin faisant, du ciel et des nuages, tout parle ici d’or et de liberté, succès et épreuves, tu tiens. 

01 Août 2016.

lundi 20 mars 2017

Soleil haut. 1/9

Et voir plus loin, plus grand, sortir et voir encore, oiseaux et insectes, discrètement appliqué à écouter et tout encore et bien plus à dire, dire, le point du jour, le sommet des arbres, tout haut et bien plus, des arbres, des branches, des feuilles et des cœurs, tout bat, tout tient, tu vas et tu marches. 

01 Août 2016.

dimanche 19 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 9/9

Je tiens ferme, encore un regard, encore un sanglot, je t’ai croisé et tu tournes la tête et le cœur, je dis la vieille histoire, cœurs trahis et mâchoires serrées, devant la porte tout se range, tout ici fuit l’éternité, châteaux et herbes folles, monde vide et cœur entouré, vous êtes, tu es, et ils sont ce tout. 

Tout ce tout tremble encore ici.

31 Juillet 2016.

Chuck.


samedi 18 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 8/9

Rien n’est utile, tout est croisé, les cœurs, les pieds, les promesses, enfin, enfin, tout doit partir et tout s’effacera, cour oublié, et raisons pour attendre, il faut maintenant attirer la lumière, cœur obstiné et feuilles qui tremblez au vent sous les fenêtres, un temps un bien et tout encore je plonge. 

31 Juillet 2016.

vendredi 17 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 7/9

Tout au trahi, tout à l’abandon, je vous aimais et je tourne la tête et le cœur, maudits et idiots, sourds sans plus aucun sentiment, la vie est longue, le portail grince, les yeux ouverts cherchent l’oubli et tout au mal et tout à la fenêtre je vous regarde et je vous fuis, tôt croisés, tôt oubliés, serments, faiblesse. 

31 Juillet 2016.

jeudi 16 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 6/9

Je t’ai croisé et tu tournes la tête et le cœur et je dis la vieille histoire, cœurs trahis et mâchoires serrées, les dents grincent et les fleurs fanent, tout ici fuit l’éternité, châteaux et herbes folles, monde vide, cœur entouré vous êtes, ils sont et tout tremble encore, châteaux effondrés et murs sans  pierres.

31 Juillet 2016.

mercredi 15 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 5/9

A son trésor, tout ce tout est au tremblement, plumes de métal, pigeons qui volent et tout est remarquable, le vent, le soleil, le ciel, il a le nez en l’air et au plus loin regarde, les yeux, les saisons, le sel dans la mer, la chair au bout des doigts et je plonge et je tiens ferme, encore un regard encore  sangloté.

31 Juillet 2016.

mardi 14 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 4/9


La vie avance et le vent tourne, le temps certainement revient, des pierres au parterre, des cornes et du bruit, plus rien ici ne dort, et tout ici ressemble au vol tremblé, aux plumes métalliques, ramiers et tourterelles vous êtes embarrassés, et où que nous soyons, vous êtes fort étrangement, sans risque.

31 Juillet 2016.

lundi 13 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 3/9

Et tout ce tout au ciel tranché, tu vis, tu tiens et tu espères, boîte posée au mur et pleine, bijoux et souvenirs, et branches sans écorces, sorties de mer et tournées au-devant, sable gris et coquilles rouges, vous êtes bien vues et tenues et sans suite, sable, portes, branches tout ici témoigne et reconnait. 

31 Juillet 2016.

dimanche 12 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 2/9

Trop frais, blessure ouverte fermée bientôt mais avec peine et feuilles qui tremblez au vent sous les fenêtres, un temps, un bien et tout encore, le chien et les oiseaux, tout est ouvert et tout commence, tout ce tout obstiné et sans réponse, question posée, phrase tranchée, cœur mobile, sens et  histoires. 

31 Juillet 2016.

samedi 11 mars 2017

Tout ce tout, en écho. 1/9



Où que nous en soyons, fronton étrange, feuille d’acanthe, ornement, nous en sommes, au principe en sommes-nous, devant la porte tout se range, les pierres, l’écho, clameur émue, cri terrible et terriblement inutile, et fermez donc et taisez-vous, muets qui parlez trop de temps et de blessures, temps.

31 Juillet 2016.

vendredi 10 mars 2017

Tout ce tout, encore.



Et pose tout, ici tu te soumets, où est l’émerveillement, où sont les cris de joie, tristesse et balbutiements, nous sommes toujours dans la terre, humiliation et transparence, je te cherche et je te vois, où est la brise légère, au vent, au vent léger, je te cherche et tu déçois, et tout ce tout pour rompre.
 
Il est fluide, il est long, il est souple et tout ce tout va devant, emmène-moi et plonge moi dans la fraîcheur, au ciel bleu donne-moi la grâce, fraîcheur et repos, il faut, il faut changer le linge, draps trop lourds et cœurs inertes, tout au ciel se mesure, et tout ce tout, à la fin on rencontre, lourd, trop chaud.


Lourdement tout ce tout dépose, on cherche la légèreté, la fluidité, la joie et les merveilles et tout du monde et tout au ciel se pose, il faut entendre, et comprendre, le tout posé, la main levée et les yeux abrités, soleil trop fort, tout, en puissance et obstination, je suis du monde, je suis de cette force.


Tout à la main, derrière chaque doigt, je te demande et tu ne réponds pas, jamais encore, encore et tout ce tout est au plus muet, à la plus grande incertitude, tu es, tu es, je te cherche, tout ici te voudrait, où sont les pierres, les chemins, tout est répandu et sans voix, le froid, la faim, les larmes.


Tout ce tout, ici on cherche la légèreté, la fluidité, l’eau qui coule, source sans rien du monde à expliquer, merveilles reconnues, tout ici a rencontré le ciel, le temps, la force, les circonstances, l’histoire, les vies une à une, les animaux, tout ce qui suit, paysage, volonté, support pour déposer les armes. 


Les lois, bannières aperçues, tout encore à reprendre, sur le chemin, le chemin, pas à pas, pierre à pierre, où sont-elles les merveilles, au monde, tout ici encore geint et espère, il est grand le mystère, la vie des hommes, les contes, tout est poussière et or, mêlés d’étoiles, et succès, tout arrive encore.


On se réserve, on comprend et à tout ce tout on goûte, la joie, la légèreté, la fluidité, l’eau coule, tout d’une goutte à une autre, au soleil joyeux le ciel est simplement, simplement bleu, un vol dans cet espace azur et or mêlés, gueule ouverte, animaux pris au piège, tout ce tout qui nous disperse, je suis.



Perdu, je suis volé et je tremble tout encore, encore, mot pour un autre, de joie, de tristesse, de ce tout qui nous inonde toujours, toujours de l’eau, nuages pluies et brumes au ciel étrange, étrangement tout se confond, voix ensemble et tout d’un paradis, d’une mémoire, ici tout affleure, je suis construit. 


De ces erreurs, de toutes ces images, l’eau confondue, les animaux, les oiseaux, tout ce tout vole et me disperse, je suis épars, tout ensemble je cherche et je noue, les images et les idées, sur mon front, dans tes bras, je cherche et je commence, tout au lointain, tout envolé, toutes bêtes, les oiseaux.


Sauvages, j’en suis encore, encore, j’en suis à chercher des merveilles pour admirer encore, encore pour admettre et poser sur le chemin de pierres une à une, un cordon, un flot une erreur après l’autre, je suis dans l’évidence, je suis au ciel tremblé, je marche et tout ce tout me cherche.


31 Juillet 2016.