mercredi 23 août 2017

Dies irae, et oiseaux dans le ciel.


Comme un jour de colère, comme pour préparer une vengeance, il tire un fil, un fil et ne connait plus rien, ni ciel bleu, ni mésanges, oiseaux envolés et tous revenus, un jour pour croire et pour entendre, ils sont aperçus, ils sont grands et en toute colère et tout mensonge : le ciel bleu, l’herbe verte.

Il faut entendre le bruit du panier au sol, la peau chauffe, au ciel levée, il est grand et hardi, comme une rumeur, comme une herbe verte, le sol est noir sous le feu, il a dépassé la mesure, il a éreinté le ciel pur, il est tourné et de force vive, encore.

Au ciel, emmêlés, aux ardeurs, étonnés, il se tourne et tout échappe, la vie est incompréhensible, il se plaint, il se noie, il agite les bras en l’air, ils ont dit : le monde est à ceux qui se lèvent, et tôt et fort et au ciel bleu. Il se commence, il chemine les mains jointes, défigurées sur le papier, il se frotte et recommence, ils sont enfin revenus, ils tournent toujours.

Comme un jour d’apaisement, le panier au sol, la peau chauffée au ciel, oiseaux reposés, moment dégrafé, un jour pour croire et pour entendre.

18 Avril 2013.

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